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Entre 20 et 100 enfants naissent chaque année en Suisse avec des variations du développement sexuel. Quand elles se manifestant à la naissance, elles donnent souvent lieu à des interventions chirurgicales décidées par la famille et le corps médical, qui choisissent ainsi le sexe de l’enfant. A Genève, une proposition de motion a été déposée au Grand Conseil afin d’interdire ces réassignations sexuelles précoces et irréversibles, décidées sans le consentement éclairé de la personne. Les signataires entendent également faire reconnaître de telles opérations comme des mutilations, pour lesquelles il faudra indemniser les victimes. Ils prônent aussi la mise sur pied d’un soutien psychosocial gratuit à destination des personnes intersexes et de leur famille. Les motionnaires réclament encore un état des lieux de ces pratiques dans les hôpitaux et les cliniques du canton de Genève. A l’appui de leur requête, ils citent des recommandations de divers organes de l’ONU ainsi que de la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine (CNE). Des informations sur cette problématique sont disponibles sur le site www.inter-action-suisse.ch
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