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Reposant sur l’interdiction de la discrimination de l’art. 8 Cst. et l’art. 1, II de la loi sur l’égalité pour les personnes handicapées, le principe de la compensation des désavantages prévoit que les personnes handicapées aient droit aux moyens auxiliaires, à l’assistance personnelle et à l’adaptation des formations et des examens à leurs besoins lors de leur formation dans les écoles publiques ou les établissements privés dispensant des diplômes d’Etat. Dans sa revue «Handicap et politique», la faîtière des organisations de défense des intérêts des handicapés Agile relève des disparités en la matière en Suisse romande. Ainsi, le Valais ne forme pas d’apprentis avec handicap, et l’augmentation des demandes en raison de troubles de dyslexie ou dyscalculie fait que les aménagements de conditions d’apprentissage ou d’examens sont octroyés «dans la mesure du possible». A l’exception du canton de Vaud, aucun canton ne tient de statistiques, ni sur les mesures octroyées ni sur la nature du désavantage compensé. Genève s’est toutefois dotée d’une loi sur l’intégration des enfants et des jeunes à besoins éducatifs particuliers, dont émane le site internet «cap-intégration» (https://edu.ge.ch/site/capintegration/). Agile souhaite une application encore plus étendue et, surtout, harmonisée de la compensation des désavantages. Par ailleurs, la Fondation MyHandicap et deux autres associations ont lancé la bourse de places d’apprentissage http://www.lehreundhandicap.ch où les jeunes handicapés peuvent trouver des postes appréciant positivement leur différence.
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