«Erwin Beyeler n'aime pas les armes»
Sommaire
Plaidoyer 6/10
30.11.2010
Dernière mise à jour:
07.10.2013
Je connais Erwin Beyeler depuis trente-huit ans et j'apprécie les articles caustiques de Margrit Sprecher depuis presque aussi longtemps. Toutefois, je n'avais encore jamais entendu parler du goût de Beyeler pour les bottes et les armes: c'est tout à fait contraire à son personnage. De même, cette description ne correspond pas à Margrit Sprecher et à ses recherches minutieuses. Mais elle a omis de poser la question la plus importante:...
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AbonnementJe connais Erwin Beyeler depuis trente-huit ans et j'apprécie les articles caustiques de Margrit Sprecher depuis presque aussi longtemps. Toutefois, je n'avais encore jamais entendu parler du goût de Beyeler pour les bottes et les armes: c'est tout à fait contraire à son personnage. De même, cette description ne correspond pas à Margrit Sprecher et à ses recherches minutieuses. Mais elle a omis de poser la question la plus importante: quel est l'objectif d'Erwin Beyeler? «Faire du Ministère public de la Confédération un ministère public normal», a-t-il expliqué lors d'une conférence organisée à Schaffhouse par la Société suisse des juristes, en pensant aussi à l'affectation des moyens de l'Office des juges d'instruction fédéraux au Ministère public de la Confédération.
Il faudra encore du temps pour que que le Ministère public de la Confédération devienne un ministère public normal. Cela commencera seulement le 1er janvier 2011 avec l'entrée en vigueur de la procédure pénale fédérale, et il faudrait à un autre procureur encore plus de temps pour y arriver. Mais, de toute évidence, dans cet objectif, Beyeler s'est déjà révélé convaincant pour le conseiller fédéral Blocher.
Felix Hunziker-Blum, avocat, Schaffhouse