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Ici ou là une base légale – mais la détention en quartier de haute sécurité (QHS) est parfois ordonnée aussi sans disposition expresse. L’isolement ne peut viser qu’à protéger le détenu lui-même ou les tiers, c’est-à-dire le personnel et les codétenus. Mais, en pratique, d’autres motifs sont aussi invoqués, dénonce une étude du professeur bernois Jörg Künzli et de deux coauteurs, sur mandat du Centre suisse de compétence pour les droits humains. Est notamment critiqué le fait que tous les cantons ne rendent pas une décision pour envoyer quel-qu’un en QHS. Les détenus y passent parfois de nombreuses années. Or, être à l’isolement sans que soit définie la durée de la peine constitue un traitement inhumain et dégradant. Un examen régulier et sérieux de cette décision doit donc avoir lieu. Une trentaine de personnes vivent dans un QHS en Suisse – un tiers d’entre eux y sont depuis plus d’un an.
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