Sommaire
30.03.2022
(plaidoyer 1/2022, p. 16 ss.)
Selon cet article, les détenus du centre pénitentiaire de Pöschwies ne peuvent pas exercer leur droit de pétition ou sont chicanés lorsqu’ils l’exercent. L’absence d’une surveillance efficace opérée par un bureau de médiation externe et indépendant est également pointée du doigt. Cela donne l’impression de détenus largement privés de leurs droits, ce qui est inexact. Parler, dans ce contexte, de «dysfonctionnements systémiques» est malhonnête. Il existe une panoplie de possibilités procédurales pour permettre aux personnes détenues d’exprimer leurs préoccupations: celles-ci comprennent des points de contact internes (lettre à domicile, etc.), des possibilités de recours juridiques et des points de contact externes (ombudsman, ONG, etc.). Le Service d’exécution des peines et de réinsertion (JuWe) reste toutefois conscient de la situation délicate des détenus en matière de défense et d’exercice de leurs droits. Pour le JuWe, il est important que les outils de défense des droits des détenus ne soient pas seulement inscrits sur le papier, mais qu’ils se concrétisent dans la pratique, que ce soit sur le plan judiciaire ou extrajudiciaire. Lorsque des critiques sont émises sur l’efficience des possibilités de participation et de recours, le JuWe les prend au sérieux et les soumet à un examen approprié.
Le Service d’exécution des peines et de réinsertion du canton de Zurich, janvier 2022
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